Joshua Osih : Pour le fédéralisme, l’équité et la justice sociale
Le candidat du Sdf et député à l’Assemblée nationale se présente pour la deuxième fois à une élection présidentielle. Il entend, à travers son projet de société résoudre la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et redonner le pouvoir au peuple.
L’un des principaux défis de Joshua Osih Nambangui, candidat du Social Democratic Front (Sdf) à la présidentielle du 12 octobre 2025 sera forcément de faire mieux que celle du 07 octobre 2018. A ce scrutin présidentiel, celui qui s’était présenté avec l’approbation de Ni John Fru Ndi, qui avait décidé de passer la main à la jeunesse était sorti 4ème avec 3,3% des voix, derrière Paul Biya, Maurice Kamto et Cabral Libii. Pour ce scrutin, le député du Wouri Centre, et président du Sdf s’appuie sur un projet de société qui se veut fidèle à l’esprit qui animait le pères fondateurs lorsqu’ils lançaient le parti le 26 mai 1990. Dont, le combat pour la justice sociale, l’égalité de chance pour tous, la défense des droits de l’homme, la promotion des libertés individuelles, afin de redonner le pouvoir au peuple.
Parmi les priorités du Sdf, la résolution du conflit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Nous sommes essentiellement fédéralistes. Nous avons comme priorité majeure, la crise anglophone, et devons tout faire pour qu’en 100 jours, que la violence cesse et que la vie reprenne son cours normal. Nous engagerons après notre prise de pouvoir, des concertations nationales qui nous permettront au terme de trois ans, d’inviter le peuple camerounais à un référendum sur la forme de l’Etat », énumère Moise Nguidjol Ngan, ministre de la communication du Shadow cabinet du Sdf.
Au-delà de l’insécurité dans ces deux régions, le Sdf promet également de satisfaire aux besoins des populations. « L’argent doit retourner à la base, aux communes. Le développement doit commencer par là. Il faut donc redonner l’argent aux communes pour que les maires s’occupent essentiellement des problèmes de leurs populations. Que ce qui ne peut pas être fait au niveau de la commune soit fait au niveau de la région, et ce qui ne peut pas être fait au niveau de la région soit fait par le pouvoir central », explique ce cadre du parti de la balance. De même, la Chambre des comptes deviendra une Cour des comptes afin de contrôler les maires tous les trois mois, et ceux qui se seront rendus coupables de mauvaise gestion seront punis conformément à la loi.
Blaise Djouokep
Cet article a été produit dans le cadre du projet Partenariat pour l’intégrité de l’information.







