Ouest : 6 ans après sa rupture, le tronçons Evêché-Cami Toyota à Bafoussam aux oubliettes

Depuis 2019, aucune action concrète n’est menée sur le terrain en vue de rétablir la circulation sur cette route stratégique qui dessert plusieurs départements de la région de l’Ouest en passant par la capitale régionale.

La route Evêché-Cami Toyota, dans la ville de Bafoussam, coupée à la suite d’une rupture de la chaussée depuis 2019, n’est toujours pas réhabilitée. Cet axe routier construit en deux voies est encore divisé par un bloc de terre transformé en champ de maïs par les riverains. Rendant ainsi ce tronçon qui désengorge le centre-ville inaccessible aux automobilistes.

Jadis exploitée par les usagers en provenance ou en partance de Foumbot dans le Noun pour Bandjoun dans le Koung-Khi, sans être obligés de passer par le centre-ville de Bafoussam, ce tronçon est toujours fermé, 6 ans après l’incident. « La rupture de cette route est un obstacle pour les usagers qui l’empruntaient pour éviter les embouteillages du « Marché A » et de la « Total d’en bas » », explique Eric Takoutsa, un habitant de Bafoussam. Sur le site, une planche de fortune a été installée pour servir de passage aux piétons. Selon, Donald Kouam, un riverain, malgré les promesses faites par la ministre de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu) après l’incident, de réhabiliter cette voie, rien n’a été fait.

Des financements indisponibles.

A en croire Ghislain Tiagjouo Kue, chef service régional du partenariat local et de la planification au Minhdu-Ouest, la non-réhabilitation de cette route est la conséquence de l’absence des financements. « Des propositions des devis ont été faites par les entreprises Razel et Edge pour stabiliser la zone et réhabiliter la route. A date, on attend des financements pour passer à la mise en œuvre », confie-t-il.

Selon lui, le projet de restructuration de Gouache, à la suite du glissement de terrain ayant causé officiellement la mort de 43 personnes, dans la nuit du 29 au 30 octobre 2019 à Bafoussam, attend également des financements. Ceci après l’opération de reboisement engagée sur ce site depuis 2023. Des financements attendus permettront de tracer les routes, limiter les zones à risque et créer des jardins à Gouache et une partie du quartier Kouogouo. Ce projet, ajoute Ghislain Tiagjouo Kue, « dont l’étude avait été déjà faite pour la restructuration, n’a pas de financements pour passer à la mise en œuvre ».

Aurélien Kanouo Kouénéyé 

Mots – clés :

infrastructure

 

 

Leave comment

Your email address will not be published. Required fields are marked with *.

Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.