
Candidats 2025
Base de données électorale – DataCameroon
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AGE: 78 ans
Bello Bouba Maigari, homme politique camerounais de premier plan, est né à Baschéo, dans le département de la Bénoué, région du Nord. Figure emblématique de la scène politique nationale depuis les années 1970, il a occupé de nombreuses fonctions institutionnelles et demeure un acteur majeur du paysage politique camerounais contemporain.Son ascension débute dans les hautes sphères de l’administration publique, où il est nommé Secrétaire général du ministère des Forces armées de 1972 à 1975. Le 30 juin 1975, il accède à la vice-secrétairerie générale de la présidence de la République, fonction qu’il occupera jusqu’en janvier 1982. À partir du 11 novembre 1980, il est élevé au rang de ministre, marquant une reconnaissance officielle de son poids dans l’appareil d’État.En janvier 1982, à la faveur d’un remaniement gouvernemental, il est nommé ministre d’État à l’Économie et au Plan, un poste stratégique. Lorsque le président Ahmadou Ahidjo démissionne en novembre 1982, son successeur, Paul Biya, le nomme Premier ministre, poste qu’il occupera jusqu’au 22 août 1983.Après une période d’éloignement de la scène politique nationale, Bello Bouba rebondit en 1990, en annonçant à Paris la création d’un nouveau parti politique : l’Union nationale pour la démocratie et le progrès au Cameroun (UNDPC), qui deviendra officiellement UNDP en mars 1991. Il retourne au Cameroun le 17 août 1991 et est élu président du parti lors du congrès de Garoua en janvier 1992, succédant à Samuel Eboua.Candidat à l’élection présidentielle d’octobre 1992, il termine troisième, derrière Paul Biya et John Fru Ndi du SDF. Entre-temps, il est élu député à l’Assemblée nationale lors des élections législatives de mars 1992, puis réélu en 1997. À partir de décembre 1997, il fait son retour au gouvernement, cette fois comme ministre d’État chargé du Développement industriel et commercial, consolidant son retour au cœur du pouvoir exécutif.Sa carrière ministérielle s’enrichit ensuite de portefeuilles successifs : ministre d’État aux Postes et Télécommunications en 2004, ministre d’État aux Transports en 2009, puis ministre d’État au Tourisme et Loisirs en 2011, poste qu’il occupera jusqu’au remaniement du 2 octobre 2015.Tout au long de son parcours, Bello Bouba Maigari a su conjuguer fidélité institutionnelle et engagement partisan, devenant l’un des rares hommes politiques camerounais à allier une longue carrière dans l’État à un leadership durable au sein d’un parti politique d’opposition. Son profil illustre une résilience politique exceptionnelle, marquée par sa capacité à rebondir, à négocier et à rester influent dans les cercles décisionnels pendant plus de quatre décennies.À la croisée du pouvoir et de l’opposition, son parcours offre un éclairage unique sur l’évolution du système politique camerounais post-Ahidjo, et témoigne de l’endurance d’une figure qui a su s’adapter aux mutations de la vie politique nationale tout en défendant ses convictions.

AGE: 92 ans
Paul Biya, né pendant la période coloniale, est d’abord destiné à une vocation ecclésiastique. Élève de l’École catholique de Nden, il obtient le CEPE en 1948, puis poursuit au pré-séminaire Saint-Tharcissius à Edéa, au Petit Séminaire d’Akono, et enfin au Lycée Général Leclerc de Yaoundé où il décroche un baccalauréat série Philosophie en 1956. Humaniste convaincu, sa jeunesse est marquée par une éducation rigoureuse et un intérêt profond pour la pensée, la foi et les valeurs humaines.Il poursuit ses études à Paris, où il découvre la philosophie occidentale et s’imprègne des idées des grands auteurs européens. Élève du lycée Louis-le-Grand, puis de Sciences Po Paris, de l’Institut des Hautes Études d’Outre-Mer et titulaire de plusieurs diplômes juridiques (licence en droit public, diplôme d’études supérieures en droit), Paul Biya se distingue par un parcours académique d’excellence, rare chez les jeunes Africains de l’époque.De retour au Cameroun en 1962, dans le sillage de l’indépendance, il entre directement à la Présidence comme chargé de mission, avant de gravir rapidement les échelons : Directeur de cabinet au ministère de l’Éducation (1964), Secrétaire général du même ministère (1965), puis Secrétaire général de la Présidence en 1968, cumulativement avec le poste de Directeur du Cabinet Civil. Sa carrière connaît alors une ascension rapide.En août 1968, il devient ministre Secrétaire général à la Présidence, puis en 1972 ministre d’État. En juin 1975, il est nommé Premier ministre. Grâce à l’amendement constitutionnel de 1979, il devient successeur désigné du chef de l’État. Le 6 novembre 1982, il accède à la Présidence de la République, après la démission d’Ahmadou Ahidjo.Marié depuis 1994 à Chantal Biya, après le décès de sa première épouse, Paul Biya est père de trois enfants : Franck Biya, Paul Biya Junior et Anastasie Brenda Biya Eyenga. À travers un parcours à la fois intellectuel, administratif et politique, Paul Biya s’est imposé comme l’un des dirigeants les plus durables de l’Afrique contemporaine. Il est candidat à sa propre succession à l’élection d’cotobre 2025
Mes chers compatriotes,
Depuis de nombreuses années, vous n’avez cessé de me renouveler votre confiance.
Grâce à vous, j’ai l’honneur et le privilège de servir le Cameroun en tant que Président de la République. Cette tâche exaltante, croyez-moi, je l’exerce toujours avec abnégation, dévouement et passion.
Ensemble, nous avons traversé de nombreuses épreuves et célébré de grandes victoires. Les défis que nous avons relevés, en particulier au cours des sept dernières années, ont permis à notre pays de faire face, de résister, de demeurer debout et d’avancer.
Malgré un environnement mondial instable et des contraintes persistantes, nous avons maintenu le cap vers l’émergence. Nous avons œuvré pour améliorer continuellement le mieux-être et le mieux vivre de chacune et chacun d’entre vous, tout en consolidant la paix, l’unité nationale, le vivre ensemble et notre intégrité territoriale.
Mes chers compatriotes,
Nonobstant les acquis, les attentes demeurent. Et, soyez-en sûrs, je vous entends. Comme je vous l’ai déjà dit :
« Aussi longtemps qu’un Camerounais ne mangera pas à sa faim, qu’il n’aura pas accès à l’éducation, qu’il ne recevra pas les soins de santé auxquels il a droit, notre tâche ne sera pas terminée. »
C’est pourquoi, forts de notre expérience commune, nous devons poursuivre et surtout accélérer la réalisation des grands chantiers que nous avons engagés afin de répondre aux attentes de toutes et de tous, pour un avenir toujours plus radieux.
En somme, autour des mesures que je prendrai et dont je fais, ici, profession de foi, je vous invite à unir nos énergies et nos volontés pour écrire ensemble un nouveau chapitre de la belle histoire de notre cher et beau pays.

projet de société(FR)

AGE: 79 ans
Issa Tchiroma Bakary, né vers 1946 à Garoua, est un homme politique camerounais à la trajectoire singulière, marquée par l’endurance, la controverse et l’adaptabilité. Ingénieur ferroviaire formé en France, il a débuté sa carrière à la REGIFERCAM avant d’être arrêté en 1984, à la suite de la tentative de coup d’État contre Paul Biya. Il passera six années en détention, une épreuve qui forgera sa détermination politique.Libéré en 1990, dans un contexte d’ouverture démocratique, il devient l’un des visages de la lutte pour le multipartisme. Il rejoint l’UNDP, y accède à un poste de responsabilité, puis est nommé en 1992 ministre des Transports, provoquant son exclusion du parti. Il crée ensuite plusieurs formations politiques, dont le FSNC en 2007, qu’il dirige toujours.Ministre de la Communication de 2009 à 2019, puis ministre de l’Emploi, Issa Tchiroma devient le porte-parole du gouvernement, connu pour ses interventions musclées et sa défense sans réserve du régime. Notable à Garoua et stratège politique, il parvient à ancrer son parti localement.En juin 2025, il démissionne du gouvernement et annonce sa candidature à l’élection présidentielle, rompant avec le pouvoir qu’il a longtemps soutenu. Il se positionne comme candidat de la transition, dénonçant la confiscation du pouvoir et appelant à un renouveau politique. Sa candidature incarne la complexité d’un homme longtemps perçu comme fidèle au régime, devenu désormais l’un de ses adversaires les plus redoutés.
AGE: 37 ans
À 37 ans, Hiram Samuel Iyodi incarne l’émergence d’une nouvelle génération politique camerounaise. Ingénieur de formation, entrepreneur et citoyen engagé, il s’impose comme un visage du renouveau avec sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Né à Douala, il hérite d’une culture familiale profondément marquée par l’engagement indépendantiste de l’UPC. Une jeunesse baignée dans la conscience politique a façonné sa vision centrée sur la souveraineté, la justice sociale et le développement local.
Après un baccalauréat scientifique au collège Liberman, Iyodi poursuit des études supérieures au Canada où il obtient un diplôme d’ingénieur en génie des procédés chimiques et un certificat en gestion. De retour au Cameroun en 2011, il intègre le monde professionnel avec des fonctions stratégiques dans le conseil, l’entrepreneuriat et l’agro-industrie. Cette trajectoire lui permet de maîtriser les réalités économiques du pays et de développer une vision opérationnelle du développement.Parallèlement, il mène un engagement citoyen affirmé : président de l’Association des Camerounais de Québec, puis fondateur du MP3 (Mouvement Patriotique pour la Prospérité du Peuple), un parti panafricain légalisé en 2023. Il se distingue aussi par la publication de son essai politique « Mes rêves de jeune », manifeste de transformation pour le Cameroun. Iyodi milite pour un leadership collectif, structuré autour d’un programme intitulé « Le Kontinent Debout », qui propose douze clés pour libérer le pays, axées sur l’éducation, la gouvernance, l’entrepreneuriat et la souveraineté économique.Son profil attire par sa jeunesse, sa compétence technique et son discours inclusif. Mais il doit encore faire ses preuves dans un environnement politique complexe, face à des partis traditionnels solidement implantés

AGE: 60 ans
Député, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, maire de Bafang et président de l’Union des Mouvements Socialistes (UMS), Pierre Kwemo incarne une vision politique indépendante, enracinée dans le terrain et résolument tournée vers la justice sociale. À 63 ans, il se positionne comme l’un des visages marquants de l’Ouest camerounais et un fervent défenseur d’un modèle alternatif, libéré des clivages traditionnels entre opposition et pouvoir.Originaire du département du Haut-Nkam, Pierre Kwemo fait ses armes politiques au sein du Social Democratic Front (SDF), qu’il rejoint dans les années 1990. En 1997, il est élu député de sa circonscription, poste qu’il occupera pendant deux mandats successifs. Son passage à l’Assemblée nationale est marqué par son rôle actif au sein de la Commission des finances, dont il devient vice-président. Il s’y distingue par son sérieux dans l’analyse budgétaire et son franc-parler sur les enjeux économiques du pays.Mais fidèle à son tempérament indépendant, il quitte le SDF en 2010 pour voler de ses propres ailes. Un an plus tard, il fonde l’Union des Mouvements Socialistes (UMS), avec l’ambition de bâtir un parti ancré dans les réalités locales, au service des populations rurales et urbaines souvent délaissées. Son engagement porte rapidement ses fruits : en 2013, il est élu maire de Bafang, ville stratégique de l’Ouest longtemps dominée par le RDPC. Cette victoire symbolise la percée d’un homme qui a su capitaliser sur sa proximité avec les citoyens et sa vision de la gestion publique.En dehors de la politique, Pierre Kwemo est aussi un opérateur économique respecté et un passionné de sport. Il est notamment le fondateur et président du club de football UMS de Loum, qui évolue dans le championnat d’élite camerounais. À travers cette initiative, il défend l’idée d’un sport comme levier d’intégration sociale, de discipline collective et de rayonnement territorial.Patron pragmatique, élu de terrain et militant du développement local, Pierre Kwemo incarne une voix singulière dans la classe politique camerounaise. Ni homme de système, ni opposant radical, il prône une gouvernance basée sur la compétence, la redevabilité et l’ancrage local. Sa probable candidature à l’élection présidentielle de 2025 s’inscrirait dans une dynamique de rupture douce, construite sur des valeurs concrètes plutôt que sur des slogans.
Face à un paysage politique souvent polarisé, Pierre Kwemo entend offrir une voie médiane : celle d’un Cameroun réconcilié avec lui-même, porté par des élus de proximité et un leadership fondé sur les résultats. Pour lui, l’heure n’est plus aux discours idéologiques creux, mais à l’action, au dialogue et à l’émergence d’un nouveau contrat social avec les citoyens.

AGE: 45 ans
enseignant de droit et député, Cabral Libii incarne l’émergence d’une nouvelle classe politique camerounaise, déterminée à bousculer les codes établis. Né le 29 mars 1980 à Ekoamaen, dans la région du Centre, il se forge très tôt une conscience citoyenne aiguë, nourrie par un parcours académique solide à l’Université de Yaoundé II et une forte implication dans les médias. Directeur de Radio Campus, éditorialiste politique et animateur de Vox Live sur VoxAfrica, il se fait remarquer par ses prises de position sans détour, notamment sur la gouvernance et les dérives du pouvoir.En 2017, il se lance officiellement en politique avec la campagne « 11 millions d’électeurs », un mouvement citoyen visant à mobiliser la jeunesse autour de la carte électorale. Sa candidature à la présidentielle de 2018, soutenue par le parti Univers, le propulse au rang de plus jeune prétendant au fauteuil présidentiel. Il termine troisième avec 6,28 % des suffrages, un score symbolique pour un outsider sans structure nationale, mais à la parole rafraîchissante. En 2019, il prend la tête du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), dont il devient le visage emblématique.Élu député en 2020, il entre à l’Assemblée nationale avec quatre autres membres de son parti, puis est désigné secrétaire du bureau de l’institution. En parallèle, il théorise sa vision politique dans l’ouvrage « Le fédéralisme communautaire », où il plaide pour une gouvernance plus décentralisée et ancrée dans les réalités locales. Ce projet suscite autant de débats que d’adhésions, mais lui permet d’imposer ses idées dans le débat public.Entre engagement parlementaire, ambitions présidentielles et visibilité médiatique, Cabral Libii multiplie les fronts. Il est désigné en mai 2025 comme candidat officiel du PCRN à la présidentielle d’octobre. Malgré les turbulences internes du parti et les tentatives d’exclusion orchestrées par certains membres fondateurs, il demeure la figure de proue d’une jeunesse politique qui aspire à un renouveau profond.Attaché à la souveraineté nationale, à la justice sociale et à une gouvernance éthique, Cabral Libii se présente comme l’alternative patriotique et progressiste face au statu quo. En 2025, il tentera à nouveau de transformer son discours percutant en victoire électorale concrète. À l’image de son parcours, sa candidature reflète les tensions, les espoirs et les défis d’un Cameroun en quête de réinvention.

AGE: 45 ans
« Né à Douala en 1979, Serge Espoir Matomba incarne une nouvelle génération politique camerounaise portée par des idéaux de justice, de souveraineté et de refondation sociale. Fils d’un agent de police et d’une mère au foyer, ce self-made-man a construit son parcours dans la rigueur, l’audace entrepreneuriale et le militantisme citoyen. Bilingue, entrepreneur à succès, il fonde à 17 ans son premier cabinet et développe par la suite des entreprises dans les secteurs de l’énergie et des médias, employant aujourd’hui plus de 150 personnes.Fondateur du PURS (Peuple Uni pour la Rénovation Sociale) en 2010, il s’impose par une ligne politique claire : rompre avec les logiques postcoloniales, sortir du franc CFA, bâtir un Cameroun souverain, juste et participatif. Son engagement ne se limite pas aux mots : en 2014, il entame une grève de la faim contre la vie chère et les accords de partenariat avec l’Union Européenne. Conseiller municipal à Douala depuis 2013, il est un acteur local enraciné et un opposant résolu.Candidat à la présidentielle de 2018 puis de nouveau investi pour 2025, Matomba mise sur une campagne de proximité, ancrée dans les réalités sociales, avec une base militante jeune et dynamique. Son programme prône l’éducation gratuite, la réforme constitutionnelle, une langue nationale unique, une décentralisation effective et la valorisation du « made in Cameroon ».Soutenu par une partie de la jeunesse, de la diaspora et des mouvements citoyens, il demeure un outsider encore peu implanté hors de Douala. Mais sa force réside dans sa constance, son engagement radical et son ambition de faire émerger une nouvelle conscience politique camerounaise. Pour lui, la rénovation sociale se fera « au nom du peuple » et par le peuple. »

AGE: 72 ans
« Fils de Salomon Tandeng Muna, figure historique du Cameroun, Akere Muna est un juriste de renommée internationale devenu l’un des visages de la lutte contre la corruption et de la bonne gouvernance en Afrique. Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun, ex-président de Transparency International, il est aussi l’un des contributeurs majeurs à l’architecture juridique anticorruption de l’Union africaine.Formé au Cameroun et au Royaume-Uni, Muna a su allier excellence académique et intégrité professionnelle. Son passage à la tête de l’Ordre des avocats a marqué un tournant dans son engagement pour une justice indépendante. Au fil des ans, son nom devient synonyme d’éthique, de rigueur et de courage face aux dérives du pouvoir.En 2018, il franchit le pas vers la politique active en se présentant à l’élection présidentielle. Pour beaucoup, cette candidature incarne une volonté de rupture avec le système établi. Son discours repose sur la transparence, la réforme institutionnelle, la justice équitable et l’investissement dans la jeunesse camerounaise.Akere Muna est perçu comme une voix crédible dans un environnement politique souvent soupçonné de compromissions. Son indépendance vis-à-vis des grands partis, tout autant que sa posture morale constante, lui valent respect et critiques. S’il lui manque parfois une base populaire homogène et une structure politique solide, il conserve l’aura d’un homme d’État visionnaire, guidé par l’intérêt général. »

AGE: 56 ans
« Figure centrale du Social Democratic Front (SDF), Joshua Osih, né en 1968, est l’un des rares hommes politiques camerounais à conjuguer expérience économique, enracinement populaire et discours d’ouverture. Issu d’une double culture, camerounaise par son père et suisse par sa mère, il grandit entre deux mondes, forgeant une identité ouverte sur le dialogue, la rigueur et le service public.Professionnel de l’aviation civile, entrepreneur aguerri, il dirige plusieurs compagnies aériennes avant de revenir au Cameroun pour mettre ses compétences au service du pays. Engagé très tôt dans le SDF, il gravit les échelons du parti jusqu’à devenir député, puis candidat à la présidentielle de 2018, marquant ainsi l’histoire en tant que premier Anglo-Francophone à briguer ce poste sous la bannière du SDF.Son projet politique repose sur trois piliers : la bonne gouvernance, la décentralisation effective et l’essor économique par l’investissement privé. Il milite pour une justice équitable, une réforme électorale et une gouvernance locale renforcée. Son style, pragmatique et accessible, séduit une partie de l’électorat en quête de changement sans brutalité. »
« MON CONTRAT AVEC LA NATION
Bâtir un Cameroun nouveau par l’inclusion, la
détermination, le devoir d’agir et l’innovation !
Camerounais.es, Chers Concitoyens,
Nous serons présents à la prochaine élection présidentielle et aux législatives et
municipales qui suivront. Cette décision, murement réfléchie, découle d’un ensemble
d’observations que chacun de nous a pu faire, avec une seule résolution : Il faut sortir le
Cameroun de cet abîme dans lequel un système avilissant l’a plongé en quarante-trois
(43) ans. Nous avons donc décidé de nous présenter pour redonner à chaque
Camerounaise et à chaque Camerounais, la fierté d’être citoyenne et citoyen de ce pays
joyau de l’Afrique. Ce pays dont le Créateur a fait l’Afrique en miniature, mais que des
forces obscurantistes, par leur obsession maladive de conservation du pouvoir a tout
prix, ont transformé en terreau de misère, de corruption et de guerres fratricides.
Nous avons décidé de nous présenter à ces élections pour permettre à la jeunesse qui
représente l’immense majorité de notre population, de saisir cette opportunité pour sortir
du désespoir qui la tenaille depuis plus de trois décennies et prendre enfin ses
responsabilités car l’heure est enfin venue pour elle de se lever massivement pour
prendre en main son destin et stopper la chute de notre pays. C’est elle qui doit et qui
peut aujourd’hui remettre le Came- roun sur les rails du progrès. Quarante-trois (43) ans
de règne sans partage d’un régime irresponsable et corrompu ont accouché d’une société
camerounaise sclérosée dans tous ses compartiments.
Nous n’arrivons ni à nous soigner convenablement, ni à o rir une éducation digne de ce
nom à nos enfants. Les masses paysannes ploient sous la misère, tandis que le chômage
massif est le lot quotidien de nos jeunes et des forces vives en général. Pour s’accaparer
de la gestion de nos richesses, une caste ultra minoritaire s’est enfermée dans un
totalitarisme et un centralisme hors saison qui ont relégué des pans entiers de notre
population dans l’exclusion et la marginalisation, sources de frustrations et de remises en
causes de notre unité nationale.
Chers compatriotes, l’heure du sursaut a sonné. Il est temps de remettre le pouvoir au
peuple afin qu’il prenne en main son destin.
Face aux grandes mutations actuelles et aux transformations radicales nouvelles qui
bouleversent nos vies et nous imposent l’impératif de nous accrocher au train de la
modernité, le moment est venu à toutes les forces de cette nation de se donner la main
pour remettre notre pays sur le chemin du progrès.
Notre potentiel humain et matériel, les immenses dons de la nature ainsi que la
bénédiction de Dieu font du Cameroun un leader naturel en Afrique et dans le concert des
nations. Nous nous présentons devant vous parce que nous sommes convaincus que nous
pouvons redonner aux Camerounais le sourire et le goût de vivre en citoyens heureux et
responsables. La confiance retrouvée, nous allons, parce que nous le pouvons, nous allons
contribuer, chacun là où il se trouve, avec ses compétences et ses moyens spécifiques, à
la reconstruction de la nation camerounaise. Il est temps que notre extraordinaire
diversité, tant enviée ailleurs et qui fait de nous l’Afrique en miniature, cesse d’être
instrumentalisée à des fins égoïstes et de divisions, mais devienne un atout et une mine à
exploiter pour le bénéfice de toutes et de tous.
Au demeurant, ce contrat de confiance que nous vous proposons, nous permettra de
remettre le Cameroun sur le chemin de l’unité dans la diversité, du progrès dans la
solidarité, en même temps que nous l’engagerons résolument sur la voie de l’intégration
régionale, de l’unité africaine et d’une participation bénéfique au concert des Nations.
Ensemble, au-delà de nos particularismes, nous devons retrouver la fierté d’être des
Camerounaises, des Camerounais, des patriotes et des Africains engagés. Le Cameroun
est une chance pour nous, pour nos enfants. Pour le Cameroun, chacun de nous doit être
prêt au sacrifice suprême.
Pour notre part, nous nous engageons à prendre nos responsabilités. Et si notre contrat
est scellé comme nous en avons la ferme conviction, nous nous engageons à rendre
compte de l’avancée de l’avancée de son exécution chaque année devant le peuple, à
travers le Parlement. Aussi bien pour nous que pour vous, ce sera notre manière à nous
de retrouver l’esprit de fierté, de conquête et de sacrifice que nous ont légué les pères
fondateurs de cette nation, pour la plupart morts en martyrs »

AGE: 56 ans
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