Présidentielle 2025 : Cabral Libii promet un Cameroun nouveau à Foumban
Acclamé par une foule en liesse, le candidat du Parti camerounais pour la réconciliation nationale a insisté dans le chef-lieu du département du Noun sur l’éthique, l’intégrité et la nécessité d’un véritable changement lors de la présidentielle du 12 octobre 2025.
Chants, youyous et cris de soutien ont accompagné l’arrivée de Cabral Libii, candidat du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), à la présidentielle du 12 octobre 2025, à Foumban, jeudi 25 septembre 2025. Militants, sympathisants et simples curieux se sont pressés pour écouter celui qui promet un Cameroun nouveau. C’est sous un tonnerre d’applaudissements que Cabral Libii a livré un son discours. Il a martelé que toute alliance politique doit reposer sur l’éthique et l’intégrité.
« Pour que je m’allie à quelqu’un, il faut que cette personne fasse preuve d’éthique. On ne s’allie pas avec quelqu’un qui a passé son temps à mentir », a-t-il insisté.
Évoquant avec émotion la mémoire du Dr Adamou Ndam Njoya, il a déclaré qu’il n’aurait pas hésité à s’associer à lui de son vivant, car « on marche avec des hommes et des femmes de valeur ». L’ovation fut immédiate, la foule scandant son nom : « Cabral, président ». Le candidat a dénoncé sans détour l’état des routes, des hôpitaux, des écoles et les conditions de vie des Camerounais après 43 ans de pouvoir. « Oui, il y a déjà eu des élections présidentielles, mais le scrutin du 12 octobre 2025 est unique. Celui qui est en place depuis 1982 est arrivé au bout. Dès le 13 octobre, on recommence, mais pas avec ceux qui ont détruit le pays ! », s’est-il engagé.
Cette attaque directe contre les ministres démissionnaires devenus candidats a suscité des vivats nourris et des applaudissements prolongés. Cabral Libii a mis en garde la population contre « le piège des faux alternatifs » qui ont participé à la ruine du pays et cherchent aujourd’hui à se présenter comme une solution. Dans une ambiance électrique, il a réaffirmé son projet : bâtir un Cameroun fondé sur la probité, la justice et la proximité avec le peuple. « Cette année est une année de rupture », a-t-il lancé, avant d’ajouter que « le 12 octobre 2025 sera le rendez-vous du changement. Grâce à vous, je serai élu ». Visiblement conquise, la foule a répondu par des chants de victoire anticipée. Aux sons des tambours et danses improvisées, le meeting s’est transformé en véritable démonstration de force politique, à deux semaines du scrutin.
Aurélien Kanouo Kouénéyé
Cet article a été produit dans le cadre du projet Partenariat pour l’intégrité de l’information.







