Covid-19 : Les 10 indicateurs clés des Nations Unies, incontournables dans la protection des couches vulnérables.
Une photo de famille des participants au séminaire

Les acteurs nationaux en charge des Droits de l’Homme, s’approprient ces indicateurs des droits de l’homme sur la réponse à la Covid-19, avec un focus sur les effets de la pandémie sur les femmes, les personnes handicapées, les populations autochtones, migrants, déplacés internes et réfugiés.

Depuis sa survenue en Chine en fin 2019, la Covid-19 a de nombreuses incidences sur les droits civils, économiques, politiques, sociaux et culturels. Elle constitue ainsi une grande menace pour les droits à la vie et à la santé, et surtout accroît encore plus la vulnérabilité de certains groupes sociaux.

Pour veiller au respect des droits de l’Homme pendant cette période de la crise sanitaire, les Nations Unies ont proposé dix indicateurs des droits de l’homme dans leur document cadre sur la réponse socio-économique à la Covid-19 qui pourra être utilisé pour conduire le monitoring sur cette question afin d’avoir une lecture aussi complète que possible de l’impact de la Covid-19 sur les droits de l’homme.  Cet outil met un accent particulier sur les droits des femmes, des jeunes, personnes handicapées, populations autochtones, migrants, personnes déplacées internes et réfugiés.

La maitrise de ces indicateurs, explique le Centre des Nations Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC), est une condition incontournable à la prévention et la protection des couches vulnérables. Afin de vulgariser cet outil, le CNUDHD-AC a organisé à Douala un atelier, sur le « renforcement des capacités sur la surveillance de l’impact du covid-19 sur les droits de l’homme » qui a débuté le 25 novembre 2020 à Douala.

En effet, souligne la banque mondiale, la pandémie de la Covid-19 risque d’accroître la pauvreté et les inégalités sociales dans le monde. Selon les estimations révisées de cette institution bancaire, 70 à 100 millions de personnes pourraient tomber dans la pauvreté, alors que le nombre de pauvres, qui s’élève à 632 millions de personnes en 2019, n’a plus augmenter depuis 1998. « A l’échèle régionale africaine, plusieurs institutions nationales de Droits de l’homme, ont fait état de violation de droit de l’homme spécifique pendant la pandémie et rapporté par le réseau africain des institutions nationales des Droits de l’homme », a relevé le Pr Mouangue Kobila, le président de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL). C’était lors de son discours à l’ouverture de l’atelier. D’où la nécessité d’accompagner les acteurs de la promotion des droits de l’homme et ceux impliqués dans la surveillance de l’impact du Covid-19, dans la maitrise et l’utilisation du document cadre des Nations Unies. Ceci afin de faciliter leur déploiement dans l’accompagnement, la protection et défense des couches défavorisées.

Cette activité de trois jours a donc pour objectif, de renforcer les capacités de la CNDHL et l’INS dans la surveillance de l’impact de la Covid-19 sur les droits de l’homme avec un focus sur les effets de la Covid-19 sur les femmes, des jeunes, personnes handicapées, populations autochtones, migrants, personnes déplacées internes et réfugiés. Il était donc question d’encourager les participants à faire la surveillance de la pandémie, sensibiliser les participants et les encourager à s’approprier et utiliser les dix indicateurs proposés par les nations unies.

Marie Louise MAMGUE

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