Can/Dahak Mehdi : « Je souhaite que l’enquête avance un peu plus rapidement »

Victime d’une agression dans la nuit de 9 janvier 2022, le journaliste de DZ FOOT revient, quelques jours après, sur l’incident qui a entaché à son séjour à Douala au Cameroun.

Est-ce que vous avez pu surmonter cette épreuve ?

Personnellement je n’ai pas été particulièrement stressé. J’ai déjà eu une agression ailleurs dans le monde, c’est pour cette raison que j’ai insisté sur le fait que c’est une agression qui peut arriver n’importe où. J’ai surtout perdu mon téléphone dans lequel j’ai toutes mes données, c’est ce qui m’a un peu dérangé. Je souhaite que l’enquête avance un peu plus rapidement.  J’espère retrouver mes effets. Mais pour le reste, comme on a précisé, nous avons été agressés à Bonapriso, et non pas ailleurs comme a relevé le Comité d’organisation de la Can (COCAN). A Bonapriso il y a pleins d’étrangers, et à 22 heures il y a encore pleins de restaurants et de supermarchés ouverts.

Malgré cet incident, nous sommes restés à cet hôtel, parce que nous n’avons pas de problème avec les camerounais avec lesquels nous sommes.  La police et la gendarmerie nous ont entendu et nous disent qu’ils sont en train d’y travailler. J’ai personnellement localisé mon téléphone, mais pour le moment nous n’avons pas d’autres éléments sur l’enquête. On nous dit qu’ils y travaillent, et on espère que ça avance.

Comment vont vos confrères blessés ?

Ça va… ils ont été soignés à l’hôpital et ils se portent mieux.

Malgré l’agression, vous avez préféré rester dans le même hôtel. Pourquoi ?

Nous n’avons évidemment aucun problème. C’est un guet-apens qui a eu lieu à 10 mètres de notre hôtel. Si l’affaire a été médiatisée, c’est parce que nous sommes des journalistes. Nous savons très bien que les gens sont agressés tous les jours, mais ils n’ont pas la chance d’être des journalistes pour que l’affaire soit médiatisée. Au moment de l’agression, nous avons besoin que la police intervienne, et cela a mis un peu de temps. C’est pour cette raison que l’affaire est partie très vite dans les médias.

Depuis cet incident, comment se passe votre séjour à l’hôtel ?

Des policiers ont été mis à la disposition de l’hôtel, parce qu’il y a aussi d’autres journalistes étrangers.

Est-ce qu’il vous arrive néanmoins de sortir de temps en temps depuis cet incident ?

Bien sûr, nous sortons. Nous sommes maintenant accompagnés de loin ou de près par les policiers, lorsque nous sortons de l’hôtel. Nous allons vaquer à nos occupations.

Globalement comment se passe votre séjour à part cet incident ?

Tout se passe plutôt bien. Nous avons été à Limbe le mercredi 12 janvier 2022 pour voir le match de la Tunisie dans le groupe F.  Nous avons vu cette situation d’arbitrage un peu cocasse. Donc, pour le moment, tout se passe bien et on espère que ça sera le cas jusqu’à la fin de la compétition.

Propos recueillis par M.L.M

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