Cancer du sein : Le nombre de victime augmente en 2023 au Cameroun

Les victimes du cancer du sein au Cameroun
Avec 37 cas confirmés en 2023 contre 24 en 2022, cette pathologie selon le ministère de la Santé publique reste la plus fréquemment diagnostiquée au cours des deux dernières années
.Avec 3031 cas diagnostiqués pour 37 cas confirmés en 2023, le cancer du sein comme en 2022 reste le cancer le plus fréquemment diagnostiqué au Cameroun. C’est ce qui ressort du Bulletin épidémiologique du Cameroun de 2023, publié par le ministère de la Santé publique (Minsanté). Il est à relever que même-ci les 3031 cas diagnostiqués en 2023 sont bien inférieurs aux 14.141 cas de 2022, les cas confirmés en 2023 soient 37 sont supérieurs aux 24 enregistrés en 2022.
En ce qui concerne le cancer du sein, le Littoral avec 22 cas confirmés et 163 cas suspects, est la région la plus touchée, suivie de l’Ouest qui a elle seule a enregistré 11 cas sur 215 cas suspects . « Il est important de savoir que le cancer du sein est plus fréquent chez la femme parce qu’il est causé par une augmentation incontrôlée des cellules qui se développent au dépend des cellules mammaires et il fait partie de ce groupe de cancer qu’on appelle cancer hormonosensible », explique Dr Nguimbus Etienne Christian.
Ce médecin généraliste ajoute qu’on a des œstrogènes et la progestérone qui sont produites par les ovaires et les glandes surrénales de la femme qui sont justement à l’origine du développement de ces cancers col de l’utérus entre la contamination et le développement des premières lésions, il faut un certain temps, plus d’une dizaine d’années or avec le cancer du sein, c’est beaucoup plus les hormones, qui ne sont pas la cause, mais qui entretiennent le cancer », dit-il
. « Pour le cancer duFavorisé par certains facteurs tels que l’âge, l’obésité, l’alcoolisme, le tabagisme, la sédentarité, le Dr Joseph Tasse, généraliste, ajoute comme facteurs de développement du cancer du sein : « une exposition aux radiations. Il peut aussi résulter des antécédents gynécologiques ou encore d’un traitement hormonal postménopause
. Il faut aussi retenir que les spécialistes de la maladie font savoir que la majorité des femmes souffrant du cancer du sein arrivent tardivement en consultation. » Pour limiter l’évolution du cancer, le Dr Joseph Tassé recommande l’amélioration des moyens de dépistage et de diagnostic précoce, en éduquant par exemple les femmes à l’autopalpation du sein.Mélanie Ambombo