Consommation :  4 containers de maquereaux détruits à Douala

Selon la délégation régionale de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales pour le Littoral, cette cargaison de poisson a été détruite pour détérioration dûe à la défaillance des systèmes de refroidissement des containers Consommation du maquereaux.

Depuis le 21 mars 2023, une vidéo devenue virale fait le tour des réseaux sociaux, dont Whatsapp. Elle montre des personnes qui déversent le contenu de trois containers dans la fosse d’une décharge. Notamment des cartons de poissons, détruits au vu et au su de plusieurs témoins.

La vidéo qui ne laisse entendre que le bruit des engins de destruction et celui des jets des cartons dans la fosse, est accompagnée d’un message audio en guise d’explication. « Ce sont des maquereaux empoisonnés. Ils sont pêchés dans une mer polluée par les produits pétroliers(…)Certains containers sont déjà vendus et sont déjà en circulation », déclare l’auteur.

Consommation du maquereaux, jusqu’à 4 containers détruits à Douala

Suite à ces allégations, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral a tenu un point de presse le mardi 21 mars 2023 dans la salle de réunion de son cabinet, sis au quartier Bonanjo à Douala. « Nous avons vu la vidéo abondamment relayée sur les réseaux sociaux qui fait état de la commercialisation sur le marché local du maquereau avarié (…) Je vais rassurer nos populations de ce que le maquereau qui est au marché n’a rien à voir avec le maquereau détruit », déclare Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

Victor Viban, délégué régional de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia) pour le Littoral, présent à la rencontre comme plusieurs autres responsables sectorielles en charge de la surveillance de ce secteur, apporte plus de précisions. « Il s’agissait simplement d’une cargaison de maquereaux venus de la Mauritanie. Il y avait 4 containers défaillants. La défaillance des systèmes de refroidissement de ces containers a fait en sorte que le poisson commence à se détériorer », explique-t-il.

A en croire Victor Viban, la destruction de ces poissons qui s’est faite dans une décharge d’Hysacam, dans l’arrondissement de Douala 3^e, est le résultat d’une opération de routine que mène le Minepia. Elle consiste à faire de l’inspection sanitaire vétérinaire, dont l’un des aboutissements est la destruction de la marchandise. « Le maquereau qu’on trouve sur le marché est un maquereau qui a subi l’inspection vétérinaire.  Ce qui n’est pas dans les marchés est dans les décharges », conclut Victor Viban.

Michèle EBONGUE