Ouest : Des journalistes engagés en secourisme et en sécurité incendie

secourisme et en sécurité incendie
Réunis au sein du Club média Ouest, les participants ont été formés aux techniques de premiers secours afin de réduire les dégâts humains et matériels en cas d’incidents
.Les journalistes sont souvent les premiers sur les sites de catastrophes naturelles, les lieux d’accident de la circulation et des incendies. Malheureusement, au-delà des aspects médiatiques, ils sont incapables d’apporter du secours aux victimes en détresse, a insisté l’adjudant Calvin Edouard Garga, expert et formateur en secourisme et sécurité incendie
.Selon ce formateur, le nombre élevé de personnes mortes lors des incidents est souvent la conséquence de la non-maitrise des gestes de premiers secours par les premières personnes sur le site. L’engagement de former les hommes et femmes de médias aux gestes de premier secours vise selon Léopold Nguelo, coordonnateur général du Club média Ouest (Cmo), à rompre avec l’ignorance .
« L’un des nôtres a eu un malaise lors de l’inauguration du Centre hospitalier régional de Bafoussam. Sans aucune notion de secourisme, nous avons plutôt posés des actes susceptibles de le plonger », justifie Léopold Nguelo. Les journalistes formés, du 26 au 27 octobre 2023, à la 502ème compagnie de secours des Sapeurs-pompiers de Bafoussam, chef-lieu de la région de l’Ouest sont désormais capables de secourir et protéger les victimes.
Une étape déterminante à la prise en charge des victimes avant l’alerte faite aux Sapeurs-pompiers, Forces de maintien de l’ordre et de sécurité et aux personnels de santé. « On a souvent des fuites de gaz à la maison . Avec cette formation, je sais désormais quoi faire pour éviter la propagation des flammes », confie Christèle Yimga, participante, journaliste à la Radio Batcham Fm.
Avec cette formation, « il sera question pour les journalistes formés, d’éduquer et sensibiliser les populations, de partager les connaissances acquises avec les familles, d’agir dans nos communautés, pendant nos voyages et reportages en cas d’incident », affirme le coordonnateur général du Cmo. Sur les raisons de l’arrivée de manière tardive des Sapeurs-pompiers sur le site du sinistre, l’adjudant-chef Roger Elie Djemi, chef de centre de secours des Sapeurs-pompiers de Bafoussam, évoque l’état des routes, l’incivisme des usagers en cas d’embouteillages, l’impraticabilité des routes dans les sous-quartiers et l’urbanisation anarchique
. Pour faciliter l’intervention en cas d’incendies, il invite les citoyens à construire dans le strict respect des mesures de sécurité.Jordan Kouénéyé