« Nous sommes obligés de rentrer à la lecture syllabique »

J’ai commencé à enseigner sans formation. D’abord 4 ans comme maîtresse des parents. Ensuite, je suis venue ici à l’Est dans le département de la Boumba et Ngoko comme vacataire. Après un an, je suis entrée à l’Enieg d’où je suis sortie en 2001. C’est en 2006 que nous avons été contractualisés. En 2017 nous avons été intégrés. Je cumule 23 ans d’enseignement, même si j’ai été intégrée en 2017. Avec les élèves ici, nous sommes obligés de revenir à la lecture syllabique b-a ba. Parce que s’il faut s’en tenir au programme, l’élève n’y comprendra rien. Parfois, l’enfant ne connaît même pas l’alphabet et n’est pas capable de lire un texte.

 

Dauline Fetue Kambou, institutrice au CM1 à l’école publique d’application de Bertoua, Groupe 3B

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