Secteur minier : plus de 1 000 artisans sortent de la clandestinité
Des artisans miniers arborant du matériel de sécurité

Les artisans clandestins dans le secteur minier

Ces orpailleurs ont été formés, puis structurés en coopératives et en matière de sécurité entre 2015 et 2023 dans le cadre du Projet mines, environnement, santé et société, mis en œuvre par l’ONG Forêts et développement rural artisans clandestins dans le secteur minier.

7 ans après la découverte de 9 corps sans vie dans un chantier minier à Ngongoe, un village de l’arrondissement de Ngoura, dans le département du Lom-et-Djerem, région de l’Est au Cameroun, Jean Charles Ngueré Ngueré, membre du comité de veille de cette localité scrute désormais l’avenir avec espoir.

Le Projet mines, environnement, santé et société (Promess) mis en œuvre par Forêts et développement rural (Foder) qui vise à améliorer la gouvernance dans la gestion des ressources minières via la promotion de la transparence et la participation citoyenne active dans les régions de l’Est et l’Adamaoua offre une porte de sortie à le clandestinité dans le secteur minier. « Le comité de veille mis sur pied par le Promess a pour mission de conscientiser les populations à se conformer à la législation minière en obtenant leur carte de prospecteur. En outre les populations sont sensibilisées sur la nécessité d’établir les actes de naissance à leurs enfants et d’interdire à ceux-ci de travailler dans les sites miniers », souligne Jean Charles Ngueré Ngueré artisans clandestins dans le secteur minier.

Comme l’a indiqué Georges Nabedja, membre du bureau exécutif de la société coopérative Moïnam de Kambélé 2 à Batouri dans le département de la Kadey, les acquis permettent entre autres, de se conformer à la législation. Notamment en obtenant les autorisations d’exploitation artisanale et semi-mécanisée artisans clandestins dans le secteur minier. « Nous avons également appris à nous protéger face à l’utilisation du mercure par certaines sociétés et à lutter contre le travail des enfants en âge scolaire », relève Georges Nabedja.

Foder a en effet, accompagné plus de 1 000 orpailleurs et collecteurs dans le processus de formalisation et structuration. Ce qui a permis à 350 artisans de se constituer en 25 coopératives dont 16 fonctionnelles et 06 immatriculées.  Ces efforts ont également permis à 190 orpailleurs d’obtenir des cartes d’artisans miniers et à 57 collecteurs d’obtenir les cartes de collecteurs. « Pendant le projet, les artisans miniers ont été organisés et structurés en coopérative de 20 membres minimum, pour leur permettre de sortir de l’informel. C’est ainsi que nous avons créé 2 coopératives à Meiganga dans le Mbéré, dans l’Adamaoua et 2 autres respectivement à Batouri et à Kentzou dans la Kadey, à l’Est artisans clandestins dans le secteur minier. Ensuite, nous avons aidé ces orpailleurs à obtenir des cartes d’artisan minier, des cartes de collecteur et des autorisations d’exploitation artisanale », confie Justin Chekoua, chef du projet Promess.

Sébastian Chi Elvido à l’Est     

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Secteur minier

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