Technologie : La blockchain dévoilée au public
Lors de la conférence de presse

La ville de Douala a accueilli le lancement officiel des activités de la Blockchain Association of Cameroon, une organisation à but non-lucratif destinée à promouvoir et accompagner l’adoption de cette technologie qui permet de garder la trace d’un ensemble de transactions, de manière décentralisée, sécurisée et transparente.

La Blockchain Association of Cameroon (Bac) vient de voir le jour. Après 4 ans de travail en back-office, la Bac décide enfin de lancer ses activités. La cérémonie officielle s’est tenue lors d’une conférence de presse, le jeudi 30 mars 2022 à Douala.

Selon Armand Ngueti, président de la Blockchain Association of Cameroon, ces années consacrées à solidifier les bases ont été entre autres, l’occasion pour l’association, de faire connaitre cette technologie au pouvoir public, en mettant l’accent sur l’éducation. « Le plus important aussi était de jumeler l’apprentissage dynamique avec le gouvernement d’un côté, qui avait des aprioris et parfois des incompréhensions face à la technologie blockchain. Nous estimons aujourd’hui que nous sommes prêts à ouvrir ce membership au public pour que le peuple camerounais puisse s’abreuver », explique-t-il.

A en croire Raoul Fotso, co-fondateur d’Eduair, une plateforme qui permet d’accéder à des contenus pédagogiques et culturels de qualité à distance, avec ou sans connexion internet, la Blockchain, qui se qualifie comme une technologie transformatrice, est encore mal connue, autant au Cameroun qu’en Afrique. « C’est encore un mythe pour beaucoup de camerounais et d’Africains. Du coup quand on veut déployer une technologie ou une solution qui utilise de la blockchain, il y a un frein, parce que les gens ne comprennent pas comment ça fonctionne », indique-t-il. Pour la start-up dont il est co-fondateur, Raoul, compte utiliser cette technologie pour vulgariser les contenus éducatifs.  Mais pour y arriver totalement, il faudrait, résorber les problèmes d’électricité que connait le Cameroun. « Les difficultés ici, c’est l’accès à l’électricité. Il faut que les appareils utilisés, notamment les téléphones, les ordinateurs, soient alimentés par le courant électrique », souligne-t-il.

Après le lancement des activités de la BAC, la prochaine étape du projet qui jusqu’ici reposait essentiellement sur l’éducation, consistera à mener des actions plus concrètes avec les ministères concernés. Notamment le ministère des Postes et Télécommunications, de la Défense et des Finances. « Notre rôle essentiel dans ce cadre-ci est d’amener l’Etat à connaître les limites, à pouvoir déterminer qui est licite et qui ne l’est pas. Aussi à proposer à l’Etat des mécanismes de contrôle », a indiqué Armel Nango, responsable relation publiques Bac

Michèle EBONGUE

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