Flambée du prix du blé : Le Sorgho comme alternative au Cameroun

Flambée du prix du blé : Le Sorgho comme alternative au Cameroun

Sorgho au Cameroun Le Centre régional de recherche et de l’innovation de Maroua a organisé du 5 au 7 juillet dernier, un atelier visant à renforcer les capacités d’une vingtaine de producteurs de ce secteur, sur la production et la transformation de cette céréale.

Le Cameroun fait partie des pays qui dépendent de l’importation du blé de la Russie et de l’Ukraine. Sauf que, le prix de cette céréale a flambé à cause de la guerre en Ukraine. Localement, des entrepreneurs mise sur des farines alternatives même s’ils avouent que la production n’est pas abondante.

C’est fort de ce constat qu’une vingtaine de producteurs de sorgho a reçu des astuces visant à booster la production de cette céréale au cours de la saison en cours. Venus des six départements de la région de l’Extrême-Nord, ils ont été formés du 5 au 7 juillet dernier par le Centre régional de la recherche et de l’innovation (Crri) de Maroua. Un atelier portant sur le renforcement des capacités des acteurs agricoles sur la production et la transformation du sorgho.

Sorgho au Cameroun Le Centre régional de recherche et de l’innovation de Maroua

Le choix du sorgho, à côté de nombreuses variétés de céréales cultivées dans la région (mil, maïs …)  n’est pas fortuit. L’on apprend que c’est parce que c’est la céréale de base et de grande consommation dans cette partie du pays. Elle occupe ainsi la troisième place parmi les céréales cultivées au Cameroun avec une production 1,500 000 tonnes par an.  En plus, le développement de cette filière est un palliatif à la politique d’import-substitution.

 

 

renforcer les capacités d’une vingtaine de producteurs de ce secteur

Le chef du Crri, Adjoudji Ousman a indiqué : « cet atelier de formation a été organisé dans le but de renforcer les capacités des producteurs et des transformateurs de sorgho. Il s’inscrit également dans l’une des missions dévolues au ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation qui est de vulgariser et d’exploiter les résultats de la recherche ». Aux termes de ces travaux, le secrétaire général des services du gouverneur de l’Extrême-Nord, Diyem Jam Lawrence, a invité les acteurs agricoles ainsi mieux formés et outillés à maximiser les connaissances reçues et surtout à les traduire dans les faits afin d’accroître considérablement leurs productions agricoles dans une région où le spectre de la crise alimentaire plane en permanence, avec tous ses corollaires.

Sabine LEMANA

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