Sommet UE-UA : Des acteurs de la société civile appellent à l’action

Sommet UE-UA : Des acteurs de la société civile appellent à l’action

A la faveur de ce 6e sommet qui se tiendra les 17 et 18 février 2022 à Bruxelles, ces hommes et femmes plaident pour un engagement efficace de cette institution pour la pratique de la bonne gouvernance en Afrique Centrale. Sommet UE-UA

Les 17 et 18 février 2022, la ville de Bruxelles en Belgique abrite le 6e somment Union Européenne (UE)-Union Africaine (UA). A cette occasion, des acteurs de la société civile montent au créneau. Dans une note d’information dont Data Cameroon a eu copie, Paul-Joël Kamtchang, de ADISI Cameroun, Delphine Djiraibe, de Public Interest Law Center Tchad (PILC) et Andrea Ngombet, du Collectif Sassoufit, République du Congo appellent les dirigeants de ces institutions à agir avec efficacité pour mettre fin à la corruption en Afrique Centrale notamment.

A la faveur de ce 6e sommet qui se tiendra les 17 et 18 février 2022 à Bruxelles Sommet UE-UA

Pour ce trio signataire de la note, « le sommet UE-UA doit s’engager pour la bonne gouvernance en Afrique Centrale ». Ils vont plus loin et proposent « l’établissement d’un Foreign Agents Registration Act (FARA) à l’européenne, pour rendre obligatoire et publique la divulgation des actions d’opérateurs européens en faveur d’Etats et d’agents étrangers ». Car selon eux, la lutte contre la corruption devrait concerner aussi bien la source de détournement que les structures en Europe qui ont facilité et participé. Alors, « le sommet doit penser un cadre préventif et une inspection systématique dans les pays à définir comme à risque. Nous proposons l’établissement d’un Foreign Agents Registration Act (FARA) à l’européenne pour rendre obligatoire et publique la divulgation des actions d’opérateurs européens en faveur d’Etats et d’agents étrangers », lit-on.

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Sommet UE-UA

 

A en croire les auteurs de la lettre, le registre permettra de savoir pour qui, comment, pourquoi, quand et pour combien des opérateurs européens agissent dans l’intérêt d’agents étrangers. Cette transparence pourrait être aussi étendue au registre de commerce pour étendre l’accès à l’information sur la propriété effective d’entreprise et de biens souvent mal acquis, apprend-on. « Il serait dans cette logique cohérent d’imposer lors d’un achat dans l’Union Européenne par une structure étrangère le dépôt des statuts révélant qui est son propriétaire réel. Il est inconcevable de vouloir améliorer la gouvernance et renforcer la démocratie ailleurs quand, des SCI basées à Brazzaville, Douala ou Ndjamena peuvent se rendre propriétaire de multiples appartements en Europe sans qu’il ne soit possible de déterminer qui est le propriétaire réel par les autorités judiciaires ».

ces hommes et femmes plaident pour un engagement efficace de cette institution

Plus qu’une note d’information, il s’agit ici d’un ras-le-bol des organisations de la société civile face à la mal gouvernance des dirigeants des pays d’Afrique Centrale, (Cameroun, Congo Brazzaville, Tchad, à titre d’exemple). Une région où le recul démocratique et la corruption semblent endémiques. Avec entre autres des détournements, le chômage en milieu jeune surtout, la privatisation du pouvoir et des revenus des richesses du pays par une petite caste… Entre temps, les populations croupissent dans la pauvreté. Sommet UE-UA

Marthe NDIANG

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