Université de Ngaoundéré : 400 hectares aménagés pour l’agriculture
Une vue de l’Université de Ngaoundéré

Université de Ngaoundéré : 400 hectares aménagés pour l’agriculture

L’University of Ngaoundere Industrial Pole est un projet initié par le recteur dans le but de développer la culture des produits de première nécessité Université de Ngaoundéré agriculture tels que le maïs, riz, sorgho et le blé.

L’université de Ngaoundéré est repartie sur une superficie de 1 400 hectares (ha). A partir de l’année 2023, l’institution va consacrer au moins 400 ha de sa surface pour la pratique de l’agriculture. « Il y a tellement de buissons au sein du campus, notamment au lieudit Golgota. Il y a un vaste espace cultivable non exploité », témoigne Ibrahim Issa, étudiant à la faculté des sciences économiques et de gestion. Non sans saluer ce projet de viabilisation de la surface pour la culture du blé, riz, maïs et sorgho.

Conçu par l’institution en 2020, sous l’encadrement des ministères de l’Enseignement supérieur (Minesup) et de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), l’University of Ngaoundere Industrial Pole (Unipole) est un projet qui s’adosse sur la mission d’appui au développement dévolue aux institutions universitaires. « On se souvient qu’à l’université de Ngaoundéré, il y avait souvent du yaourt, du vin et autres produits de consommation. Mais aujourd’hui, on ne voit pratiquement rien. On reproche généralement aux enseignants et chercheurs de garder leurs résultats dans les tiroirs », a relevé Pr. Uphie Chinje Melo, recteur de l’université de Ngaoundéré.

Université de Ngaoundéré agriculture (L’University of Ngaoundere Industrial) Pole est un projet initié par le recteur dans le but de développer la culture des produits

Élaboré avec l’appui technique d’Agritech France et Touraco International Canada, Unipole est composé d’un pôle d’innovation technologique, d’incubation et de transfert et, une aire de valorisation des résultats des recherches pour l’appui au développement.

À travers cette initiative, les acteurs universitaires souhaitent relever le défi lié à la consolidation de la sécurité alimentaire et à l’amélioration de la production et de la productivité nationale, en vue de réduire les importations et d’impulser le made in Cameroon. « Nous voulons activer le volet entrepreneurial afin de transformer nos recherches en produits réels en utilisant les compétences et les savoirs. L’université pourra ainsi mettre à disposition ses produits essentiellement made in Cameroon dans les grandes surfaces », révèle Pr. Uphie Chinje Melo, qui s’appuie sur la circulaire du Minesup en 2019 relative aux activités génératrices de revenus. C’est un projet novateur qui devrait avoir un impact à l’université de Ngaoundéré, dans la Vina, l’Adamaoua et au-delà.

Jérôme Baïmélé

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