Activité économique : Le Pib du Cameroun croit de 4% au 3e trimestre 2021
Taux de croissance par secteur d'activité au 3è trimestre 2020 et 2021

D’après la note d’analyse de l’Institut national de la statistique sur les Comptes nationaux du 3e trimestre, cela a été rendu possible grâce aux bonnes performances des secteurs primaire, secondaire et tertiaire.

L’Institut national de la statistique (Ins) a publié le 7 mars 2022 sur son site, sa note d’analyse sur les Comptes nationaux du 3e trimestre 2021. D’après cette analyse, le Cameroun a enregistré sur cette période, une hausse du Produit interne brut (Pib) de 4,0%, par rapport à 2020. Cette performance est le résultat des contributions de plusieurs secteurs d’activités. Notamment le primaire (4.9%) et le secondaire (3.6%), ainsi que le secteur tertiaire (3.7%), dont la contribution a été de 1.9 points de croissance.

Ces données qui correspondent à celle de l’offre sont en effet une marque de la consolidation de l’activité économique. « La bonne posture des activités dans le secteur primaire résulte principalement de l’embellie de la branche sylviculture et exploitation forestière. Le maintien de la croissance dans le secteur secondaire fait suite à la bonne tenue des activités dans les bâtiments et travaux publics (Btp), et les industries agroalimentaires », souligne la note. Qui relève en outre que des contre-performances ont été enregistrées dans certains secteurs.

Le cas du secteur secondaire, avec une baisse de 1,7% de croissance de l’extraction de pétrole brut, seulement après la légère reprise du précédent trimestre. Avec un taux de croissance de 3,7% et une contribution, le secteur tertiaire demeure le moteur de l’économie au troisième trimestre, porté principalement par le commerce, les services d’hébergement et de restauration, ainsi que les services de transports. Toutes les branches du tertiaire, fait savoir l’Ins, contribuent à la bonne tenue du secteur en marquant des contributions positives à la croissance.

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La croissance du Pib, analyse ce rapport, n’a pas seulement été enregistrée dans l’offre, mais dans la demande aussi. L’inflation a été rendue possible grâce à toutes ses composantes, dont la privée, où a été tirée la consommation finale, et la composante publique, qui y a contribué négativement. De même, la demande soutenue en investissement aussi bien privé, que public, ainsi que l’accélération continue des exportations ont aussi contribué à consolider la croissance du trimestre.

Michèle EBONGUE

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