Céréales : 808 342 tonnes importées au premier trimestre 2021

Céréales : 808 342 tonnes importées au premier trimestre 2021
Dans le but de réduire le coût de ces importations lesquelles se chiffraient à 176,1 milliards F Cfa à la même période, le Cameroun lance une plateforme de farine locale. Celle-ci va œuvrer à valoriser la production locale
.Le Cameroun a importé 808 342 tonnes de céréales pour un montant de 176,1 milliards F Cfa au premier trimestre 2021. Au cours de la même période, le pays a acquis 319 330 tonnes de riz, pour un montant de 86,1milliards F Cfa contre 260 292 tonnes en 2020. Tout à côté, le blé tendre et le méteil ont connu une hausse de 6% durant les six premiers mois de 2021 en coûtant 318, 5 milliards F Cfa soit 27,4 milliards F Cfa de plus qu’en 2020. Un coût très élevé des Acdic).
importations qui a toujours été dénoncé par l’Association citoyenne de défense des intérêts communs (L’association estimait que 100 milliards dépensés seulement dans les importations des céréales était trop. Si les raisons de cette hausse ne sont pas données par l’Institut national de la statistique (Ins), des économistes font savoir qu’elle est majoritairement causée par le recul depuis près de deux décennies de la production agricole locale. Des importations de plus en plus élevées par la pandémie de la Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne qui impactent le cours des produits de première nécessité.
Céréales importées au Cameroun le but de réduire le coût de ces importations
Pour réduire cette dépendance en ramenant les importations à moins de 100 milliards Fcfa comme le demandait l’Acdic, le Cameroun veut miser sur ses potentialités pour restructurer son économie en renforçant entre autres, la consommation du made in Cameroon. C’est dans cette perspective qu’est née la plateforme nationale de promotion des farines Minepat). Elle arrive au moment où le spectre d’une énième hausse du prix du pain plane.
locales au cours d’une assemblée constitutive tenue du 23 au 24 août dernier à Yaoundé. Cette initiative née de l’ambition de transformer l’économie locale telle que formulé dans la Sdn 3o est saluée par le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (
« Nous avons la conviction que le regroupement qui va se faire autour de cette initiative va accélérer le processus. Tout le monde pourra soutenir cette politique d’import-substitution, ainsi le Cameroun va produire plus
, le made in Cameroon sera valorisé. Le maïs, le blé, le sorgho, la patate et le manioc pourront nous aider à renforcer notre souveraineté alimentaire et à renforcer notre résilience face aux crises que nous connaissons depuis deux à trois ans », a souligné Alamine Ousmane Mey.Sabine LEMANA