Droits humains : Plus de 1 400 cas de violations dénombrés en 2022

Droits humains : Plus de 1 400 cas de violations dénombrés en 2022

Dans un rapport annuel sur la situation des droits humains au Cameroun, coordonné par l’ONG « Un Monde Avenir », au moins 1457 cas de violences et de violations ont été enregistrées l’année dernière violations des Droits humains en 2022.

De plus en plus nombreuses, les violations des droits humains ont atteint 1 440 cas en 2022 au Cameroun. D’après le rapport annuel sur la situation des droits humains au Cameroun, au moins 1 457 cas de violences et de violations des droits humains ont été enregistrés au cours de l’année 2022.

Ce travail réalisé par une trentaine d’ONG, dont le « Réseau des défenseurs des droits de l’Homme en Afrique Centrale » (Redhac), les « Nouveaux droits de l’Homme », le « Centre for Human Rights and Democracy in Africa » (CHRDA) et  coordonné par « Un Monde Avenir », a en effet permis de lister de nombreuses violations. Soit 759 meurtres, dont 559 dans les régions du Sud-ouest et Nord-ouest, 182 dans l’Extrême-Nord et 18 dans les autres régions. Sont comptés parmi ces meurtres, des civils qui se chiffrent à environ 679 et d’au moins 80 Forces de défenses et de sécurité.

D’après ce rapport, 366 personnes ont été enlevées avec demande de rançon dans plusieurs régions du pays. Précisément 330 au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, 33 à l’Extrême-Nord et 3 dans les autres régions. Également, plusieurs maisons, écoles, centres de santé (hôpitaux et cliniques) et marchés ont été incendiées au cours de cette année 2022. Les régions anglosaxon ont dénombrées 101 cas. L’Extrême-Nord 4 et les autres régions, 14. Soit un total de 119 cas d’incendies.

47 cas de violences basées sur le genre ont également été dénombrés. Ainsi que 31 arrestations et détentions illégales, 15 cas de restrictions de liberté d’expression, d’opinion, de réunions et manifestation publique et 7 cas d’évictions forcées… Par conséquent, relève le rapport, la région de l’Extrême-Nord reste marquée par des activités des groupes terroristes, à l’instar de Boko Haram et des opérations militaires menées par les Forces de Défense et de Sécurité.

Produit d’une synergie d’actions d’Organisations de la Société civile, qui œuvre sur les droits humains, des journalistes ainsi que des personnes contacts disséminées au Cameroun, la collecte de ce travail a été fait de janvier à décembre 2022.

Michèle EBONGUE

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