Effondrements à Douala : Un suivi psychologique prescrit aux rescapés
Les photos des habitants de l’immeuble

Effondrements d’un bâtiment à Douala

La psychologue clinicienne Samuella Noumedem, recommande une intervention d’urgence sur le plan psychologique à l’endroit des survivants de l’immeuble effondré dans la nuit du 22 au 23 juillet 2023 dans l’arrondissement de Douala 5e Effondrements à Douala.

A 23 ans, Moustapha Pamgou Touko, l’un des rescapés de l’effondrement d’un immeuble de 4 étages au lieu-dit «Mobil Guinness Ndogbong » dans l’arrondissement de Douala 5e, est désormais sans domicile fixe. Cet informaticien de formation a perdu son foyer dans le drame survenu dans la nuit du 22 au 23 juillet 2023. A cela s’ajoutent des pièces d’identité, des vêtements, des documents, des objets souvenirs…

Sitôt après cet événement tragique qui a fait plus d’une trentaine de morts et de blessés, il se débrouille comme il peut. « La famille m’a proposé d’aller chez mon frère à Makèpè pour avoir un endroit où dormir. » confie Moustapha, avant d’ajouter « Je n’ai plus rien d’autre que ces vêtements (qu’il porte, NDLR) Effondrements à Douala. On m’a prêté des sandales ».

Ce mardi 25 juillet 2023, tandis que les équipes de sapeurs-pompiers se relaient pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être, les familles des personnes portées disparues assiègent les lieux, à l’instar des 15 membres de la famille de Delphine T, ensevelie sous les décombres Effondrements à Douala. Arrivée de Yaoundé la veille, la mère de la victime refuse la fatalité « persuadée qu’il y a des rescapés sous les décombres ».

Le deuil, Gladys Tidjong en est résolue après avoir perdu l’une de ses filles et des locataires dans l’effondrement de l’immeuble sur une partie de sa maison. Depuis, elle se console grâce à la solidarité du voisinage qui « s’est mobilisé pour secourir les membres de ma famille ».

Face à cette tragédie, Samuella Noumedem, psychologue clinicienne, relève qu’une cellule d’écoute prévue pour les situations d’intervention d’urgence doit être mise sur pied Effondrements à Douala. Cette spécialiste qui a accompagné les déplacés, victimes du conflit terroriste dans l’Extrême-Nord, estime que « idéalement, en cas de catastrophe, une équipe d’intervention d’urgence devrait être opérationnelle et prête à intervenir en cas de nécessité. ».

Cette clinicienne explique que les psychiatres et les psychologues réalisent respectivement des actes de médications et les premiers secours psychologiques (PSP) à l’endroit des personnes ébranlées, tandis que les travailleurs sociaux sont chargés de recenser les besoins des sinistrés pour qu’ils « retrouvent un minimum de contrôle sur leurs vies Effondrements à Douala

Selon Samuella Noumedem, il existe des initiatives privées telles que Opsycours, une association spécialisée dans la psychologie d’urgence avec des expériences dans l’humanitaire Effondrements à Douala. Mais pour elle, « elles ont besoin de soutien, de subventions, de formation afin de pouvoir se déployer plus efficacement.»

Une semaine après l’effondrement meurtrier, le bilan provisoire fait état de 37 morts et 21 blessés, selon le communiqué de Samuel Dieudonné Ivaha, gouverneur du Littoral publié le 24 juillet 2023.

Gael Eric Essoungou (stagiaire)

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