Mbouda : Les enfants déplacés en quête de fourniture scolaire

Mbouda : Les enfants déplacés en quête de fourniture scolaire

Plus de 385 enfants venus des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, inscrits fourniture scolaire dans les établissements de cet arrondissement de la région de l’Ouest, ont besoin de soutien.  

« Deux de mes enfants sont en âge scolaires mais je n’ai pas assez de moyens pour leur payer les fournitures nécessaires.  Ce dont je dispose ne peut servir que pour un enfant. Que fera son frère en attendant ? », s’interroge Augustine Che, un parent d’élève. Elle a participé avec les autres parents, à la concertation qu’a présidée le 13 septembre 2022, Jean Baptiste Mbonki, le sous-préfet de l’arrondissement de Mbouda en présence des directeurs d’écoles primaires et maternelles.

Ladite concertation avait pour objectif de mettre en place des stratégies afin de venir efficacement en aide à ces parents d’élèves déplacés internes et indigents. Et comme l’ont rappelé les directeurs d’écoles primaires et maternelles, ces mesures doivent prendre en compte le fait que le paquet minimum n’est pas encore disponible. Il a donc été décidé que sous fourniture scolaire l’impulsion du sous-préfet, une demande de soutien sera adressée aux différents partenaires et élites de cet arrondissement de la région de l’Ouest. Pour cela, il est nécessaire de dresser la liste complète des enfants nécessiteux et de leurs besoins.

385 enfants venus des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, inscrits dans les établissements

Seulement dans l’arrondissement de Mbouda, l’on recense plus de 385 enfants déplacés de la crise sécuritaire qui sévit fourniture scolaire dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, inscrits dans des établissements scolaires. Savoir que ces enfants ont, comme les autres, repris le chemin de l’école est déjà un sujet de satisfaction pour les responsables de l’éducation de base et les parents de cette localité. Mais pour une reprise effective des classes, ces enfants ont besoin de fournitures scolaires et d’un bon encadrement.

Autre préoccupation : l’absence d’actes de naissance. En effet, ils sont nombreux, les enfants qui, pendant le voyage qui les éloignait de leur terre natale ont perdu ce document important. Ce flou rend donc difficile l’identification des enfants déplacés internes. Par conséquent, certains parents véreux ne voulant pas prendre en charge la scolarité de leurs progénitures n’hésitent pas à les faire passer pour des victimes de la crise.

ont besoin de fourniture scolaire soutien

L’on comprend donc pourquoi le sous-préfet a exigé aux responsables fourniture scolaire d’établissement de faire preuve de diligence et de descendre sur le terrain en cas de doute question d’attester de l’indigence et de la vulnérabilité de certaines familles.

Pour rappel, en 2019, le gouvernement du Cameroun a décidé de la gratuité de l’école pour tous les enfants déplacés internes de la crise anglophone. Selon les chiffres officiels sur les 319 118 enfants scolarisés dans la région de l’ouest, 12 960 sont des déplacés venus des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Vanessa Bassale

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