Pommes de terre : 15 ha de plus pour booster la production à l’Ouest

Pommes de terre : 15 ha de plus pour booster la production à l’Ouest

Avec l’aide financière de la coopération allemande, l’Etat du production Pommes de terre Cameroun a réhabilité la ferme semencière de Bansoa afin d’augmenter sa production. Laquelle, d’après le Minader, varie entre 220.000 et 400.000 de tonnes depuis 10 ans.  

Avec une demande nationale avoisinant généralement le million de tonnes par an, la pomme de terre est un produit très consommé au Cameroun et même dans la sous-région Cemac. Cependant des chiffres officiels du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) révèlent que la production nationale varie entre 220.000 et 400.000 tonnes depuis 10 ans. La demande est donc, de loin supérieure à l’offre. Pour ne rien arranger près de 17% de la production nationale est exportée vers la sous-région.

Pour réduire le gap considérable entre ces deux variables, la ferme semencière de Bansoa a été récemment réhabilitée. Ceci grâce à un appui financier de la coopération allemande. C’est donc15 hectares qui vont être consacrées à l’implémentation du projet pomme de terre. De quoi booster la production dans la région de l’Ouest. Région qui se trouve en tête du classement des régions productrices de pommes de terre. Selon les données du projet centre d’innovations vertes pour le secteur agroalimentaires (Giz-Procisa), les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest totalisent à elles seules 80% de la production totale annuelle de la pomme de terre au Cameroun.

 

 

production Pommes de terre la ferme semencière de Bansoa afin d’augmenter sa production?

Si la réhabilitation de la ferme semencière de Bansoa va contribuer à rendre ce produit plus accessible sur le marché, il faut relever que beaucoup reste encore à faire. Comme l’a souligné le ministre de l’agriculture et du développement rural de passage dans la région de l’Ouest, « la filière pomme de terre est confrontée à plusieurs production Pommes de terre problèmes parmi lesquels le manque de matériel végétal de qualité, les couts élevés et même la qualité douteuse des semences ».

Pour les cultivateurs, il est aussi important de régler les problèmes liés à l’environnement de production, au risque de transmission des bactéries avec les variétés non adaptées, à l’absence de matériels végétaux adaptés et à l’inadaptation du matériel planté. Il est aussi urgent de trouver des mesures pour réduire les pertes post récoltes et production Pommes de terre augmenter la disponibilité en semence améliorées.

Vanessa Bassale

A lire aussi :  Adamaoua : la production de pomme de terre passe de 29 à 12 tonnes par hectare.

Leave comment

Your email address will not be published. Required fields are marked with *.